Listen2Fight - Constituée de passionnés de musique (blogueurs, journalistes, artistes...), l’équipe de choc de Listen2Fight déniche les meilleurs poulains tous genre confondus.

Battle #14 Black Kids vs Santogold

posté le 5 novembre par ToX

Dans la catégorie« Buzz de l’été »

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A ma gauche A ma droite
Black Kids
avec « I’m Not Gonna Teach… »
Santogold
avec « L.E.S Artistes »
Les Blacks Kids, ce sont cinq kids, plus ou moins blacks, originaires du trou du cul des States, Jacksonville en Floride. Inconnus il y a encore quelques mois, comme beaucoup d’autres ils ont percé grâce au web, MySpace et quelques singles dansants et radiophoniques. Ils viennent de débarquer sur la scène internationale avec un premier opus Partie Traumatic et depuis quelques mois, c’est l’album à connaitre pour paraître branché. Une bande de potes qui s’amuse, qui transpire la bonne humeur et qui, surtout, sur disque comme sur scène, réussit à rendre ça plutôt contagieux, voici les Black Kids avec « I’m Not Gonna Teach Your Boyfriend How To Dance With You » ! (Chronique écrite en juillet dernier !) On reste dans les gros dossiers de l’été avec Santogold. Une new-yorkaise qui, à l’instar des Black Kids, semble elle-aussi avoir trouvé la recette pour nous faire danser cet été et ce, dès le premier album. A l’écoute de son single L.E.S Artistes, difficile de résister ! Tout à tour chanteuse dans un groupe punk-rock, choriste ou encore auteure pour Lily Allen, à 32 ans, on peut dire que Santa White a déjà donné dans la musique. En 2008, voilà qu’elle débarque, qu’elle se démarque avec son album éponyme. Rock, Electro, Hip-hop, Dub ou Punk, les influences sont multiples et qu’on aime ou qu’on aime pas, le son de la diva de Santogold ne vous laissera pas indifférent.
Black Kids sur MySpace Santogold sur MySpace
L’instigateur…

Dans la catégorie« Les remixes qui changent tout »

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A ma gauche A ma droite
Beirut
(Fredo & Thang remix)

avec
« Beirut disco »
Röyksopp (Trentemøller remix)
avec « What Else is there? »
C’est lors d’un « Piknik Elektronik » que l’excellente Lady Jane a balancé ce morceau. tout d’abord, on se dit qu’on connait, que ça colle parfaitement à cet après-midi de mai et puis la voix de Zach Condon déboule et on est tout surpris.
C’est en effet le morceau « Nantes » du dernier album de Beirut
(« The Flying Club Cup ») qui s’est
vu transformé par le duo gantois Fredo & Thang.
On l’a réentendu depuis au détour d’une soirée ou l’autre et chaque fois ça fonctionne. C’est qu’avec le recul la transformation du morceau par l’apport de dub est pertinente, et je trouve ce morceau toujours aussi percutant.
Rendre aussi ensoleillée la mélancolie de Beirut reste donc une fort bonne idée.
C’est un peu l’union sacrée de Scandinavie que ce morceau. En effet, les Norvégiens de Röyksopp reçoivent sur ce morceau la contribution de la Suédoise Karin Dreijer des excellents The Knife, le tout remixé par le sorcier Trentemøller. Et on peut dire qu’après son The Last Resort et ses Trentemøller Chronicles (live et remixes), il s’est imposé comme un des tous grands noms de l’electro, de ceux qui ont créé un son tout en sachant donner un vrai style à des remixes incendiaires. Plus qu’une simple relecture ou une recréation abstraite, il insuffle à tout ce qu’il touche une vigueur nouvelle, sans oublier de relancer le morceaux pour ne jamais il ne s’essouffle. Cette production-ci est un cas d’école, à des lieues des exercices complaisants.
Fredo & Thang sur MySpace Trentemøller sur MySpace
L’instigateur…

Battle #12 Lodz vs Kelly de Martino

posté le 30 octobre par Rudi

Dans la catégorie« Morceau qui vous décidera définitivement d’en finir
avec la vie »

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Lodz
avec « Heniek »
Kelly de Martino
avec « Honest »
LODZ est une ville polonaise qui fut partiellement détruite lors la Seconde Guerre mondiale, elle a perdu 420.000 habitants déportés vers les camps de la mort, dont 300.000 Juifs. Vous pouvez imaginer que quand on choisit un tel nom pour son groupe… on n'est forcément pas là pour rigoler! La voix lointaine de la chanteuse et, d'une manière générale, la production low-fi expérimentale de «Heniek» forment un album inquiétant et mystérieux, totalement fascinant. Ambiances envoûtantes et fantomatiques garanties, fan du Grand JoJo, passez votre chemin. Si vous vous souvenez de la Kelly de Martino de «Bumblebees» … oubliez la. Avec «Honest», on plonge au plus profond des abysses d'émotions de cette jolie américaine hantée par ses démons abandonnés. Certains morceaux vous glacent le sang, vous coupent les jambes à coup d'atmosphères planantes, de souffles suffocants, de réverbérations nébuleuses et de silences oppressants. Un album irréel, un concentré d'Eraserhead, de quoi faire une véritable introspection sur vos cauchemars les plus glauques, avant de faire le grand sot… euh… saut !
Lodz sur MySpace Kelly de Martino sur MySpace
L’instigateur…

Battle #11 Passenger vs Willy Mason

posté le 26 octobre par Manu

Dans la catégorie« Le talent n’attend pas… »

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Passenger
avec « Wicked Man’s Rest »
Willy Mason
avec « We can be strong »
London, Janvier 2007. Un petit groupe originaire de Brighton fait son entrée sur la scène du Spitz et, en deux, trois morceaux finement ciselés, conquiert le public attablé. Aux commandes, Mike Rosenberg, chanteur compositeur de 23 ans dont la voix n’est pas sans rappeler James Blunt ou, plus flatteur, Tom McRae. Au programme, de la pop accessible, des arrangements soignés et de belles mélodies… Pourtant cette musique simple en apparence prend racine dans des textes et des ambiances bien plus complexes. Impression confirmée au fil des écoutes de leur premier album, « Wicked Man’s Rest », sorti quelques mois plus tard. Un album à l’image de la chanson éponyme, à la fois prenant et mélancolique. Bruxelles, Juillet 2007. La voix grave et traînante d’un vieux redneck résonne dans l’AB Club. Qui pourrait croire que Willy Mason, l’auteur de cette musique de western compte à peine 23 piges ? Déjà en 2004, le ptit gars avait fait ses preuves avec « Where The Humans Eat », un album de folk dépouillé qui aurait pu mettre la patée à Alela Diane dans la catégorie « indiens et cowboys ». Avec « If The Ocean Get Rough », Mason s’inscrit un peu plus dans l’air du temps, ajoutes des cordes à ses arrangements, et tire encore quelques chouettes ballades de son chapeau. Tant bien que mal Willy poursuit son chemin, s’égarant parfois sur un album des Chemical Brothers, mais laissant présager le meilleur pour la suite de sa carrière.
Le site de Passenger Willy Mason sur MySpace
L’instigateur…