Listen2Fight - Constituée de passionnés de musique (blogueurs, journalistes, artistes...), l’équipe de choc de Listen2Fight déniche les meilleurs poulains tous genre confondus.

Battle #8 Cecilia::Eyes vs Joy Wants Eternity

jeudi 16 octobre 2008

Dans la catégorie« Les espoirs de la scène post-rock »

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A ma gaucheCecilia::Eyes avec « Too Late for A Porn Movie »

Après quelques premières parties aux petits oignons (iliketrains, Silver mt. Zion), c'est en ouverture du concert des Cranes au Vk ce 16 octobre que le groupe de Morlanweltz revient. Vous pourrez sans doute y entendre ce Too Late For A Porn Movie, un de mes titres préférés du genre, à savoir un post-rock à guitares tout en langueur et éruptions, teinté de shoegaze.. Après un premier EP prometteur, le passage au format long s’est fait avec l’aide de Pierre Vervloesem (le premier dEUS tout de même). Et sur Mountaintops Are Sometimes Closer To The Moon, la différence se marque, dans un style assez personnel mais qui contient des références implicites à des modèles du style comme Mogwai ou Explosions In The Sky.

En concert le 16/10 au VK (Bruxelles)

A ma droiteJoy Wants Eternity avec « From Embrace To Embrace »

Une froide soirée de janvier, un groupe peut transformer une prestation dans un dive-bar presque quelconque en une expérience sonore inédite.
Joy Wants Eternity est un groupe de Seattle qui empile les murs de guitare comme d'autres les briques lego.
Dans le meilleur des cas, on a une présence sonore presque consistante.
Et quand ce n'est pas le cas, il y a de plus classiques morceaux mélodiques dans une veine post-rock de haut niveau comme ce From Embrace To Embrace qui figure sur leur premier LP You Who Pretended To Sleep.
Pour les avoir vus quatre fois en concert, c'est un de mes groupes favoris du genre. On attend impatiemment de les voir en Europe en tous cas.

L’instigateur…

Battle #7 Alister vs Blood Red Shoes

dimanche 12 octobre 2008

Dans la catégorie« En concert le même soir… lequel choisir ? »

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A ma gaucheAlister avec « Qu’est-ce qu’on va faire de toi ? »

Une soirée, deux salles voisines, deux concerts, lequel choisir ? D’un côté, il y a un beau gars aux cheveux longs et à la barbe négligée. Un accent parisien à couper au couteau, une pop 70’s somme toute assez classique et une nonchalance goguenarde bien entretenue. Bref, il a tout pour agacer… En plus, ce m’as-tu-vu a côtoyé plusieurs années Frédérique Bell, la sublimissime fille de « La minute blonde »… N’en rajoutez plus, je hais ce mec ! Enfin, j’essaye … Mais plus j’écoute sa musique et ses paroles lapidaires écrites au scalpel et plus je suis accro … mais…

En concert le 29 octobre à la Rotonde du Botanique.

A ma droiteBlood Red Shoes avec « Its Getting Boring By The Sea »

… de l’autre côté, les White Stripes inversés : la brune pulpeuse à la guitare et le blondinet sautillant à la batterie. Ces anglais aux “chaussures rouge sang” en référence à Ginger Rogers qui répétait tellement qu’il finissait par faire saigner ses claquettes se sont probablement trop entrainé sur la discographie de Garbage qu’ils ont finis par les cloner. Si on arrive à passer au dessus de cela, il faut avouer que les deux gamins de Brighton, signent sur leur premier album de magnifiques diamants rocks ciselés à l’abrasif… Qu’est-ce qu’on va faire de … cette soirée ?

En concert le 29 octobre à l’Orangerie du Botanique.

L’instigateur…

Battle #6 Okkervil River vs Shearwater

jeudi 9 octobre 2008

Dans la catégorie« Séparation à l’amiable »

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A ma gaucheOkkervil River avec « Lost Coastlines »

2008 année décisive pour les deux groupes qui nous occupent aujourd’hui. Du côté d’Okkervil River, le leader Will Sheff se retrouve désormais seul maître à bord pour poursuivre la route de ce folk-rock dans la plus pure tradition américaine, avec Dylan ou Springsteen pour modèles. Le dernier album en date The Stand-Ins a beau être la suite du magnifique The Stage Names de l’an dernier (album qui devait initialement être double), ça n’en reste pas moins un disque dense et varié: cuivres, banjo ou mandoline s’ajoutent aux instruments habituels et se mettent au service de la qualité de songwriting exceptionnel de Will Sheff.

En concert le 4 novembre au Cactus
à Bruges.

A ma droiteShearwater avec « Rooks »

Pour Shearwater, son leader Jonathan Meiburg ayant annoncé son départ d’Okkervil River cette année, c’est une nouvelle ère qui s’annonce. Et ça promet ! Les texans réussissent avec Rook non seulement le meilleur album de leur carrière, mais aussi le meilleur album de l’année (pour l’instant). Avec une facilité assez déconcertante, le groupe alterne morceaux courts et racés (comme ce Rooks proposé ici) où la guitare électrique prend le pouvoir et titres plus longs où la guitare s’efface au profit du piano ou des cordes, et où la voix sublime de Jonathan prend toute son ampleur, haute, fragile, flottant littéralement au-dessus de la mêlée.

En concert le 7 novembre au Botanique à Bruxelles.

L’instigateur…

Battle #5 Abe Vigoda vs El Guincho

lundi 6 octobre 2008

Dans la catégorie« Le tropical, ça va avec tout. Enfin presque. »

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A ma gauche Abe Vigoda
avec
« Animal Ghosts »

Sous ce nom de comédien américain
se cache un quatuor californien
qui a eu l’idée saugrenue d’incorporer
des éléments tropicaux à son punk.
Par punk, je veux juste dire musique
bruyante, urgente, voire un peu brouillonne sur les bords.
Et sur un morceau comme celui-ci,
la greffe prend.

Certes, l’écoute de l’album Skeleton
dans son entièreté vous fera découvrir
la joie nécessaire de l’aspirine dans
le mojito mais bon, tant que des trublions oseront et réussiront
ce genre de mélanges, on aura
encore des choses à découvrir.
Il n’y a pas que Vampire Weekend
dans la vie.

Abe Vigoda sur MySpace

A ma droite El Guincho
avec
« Kalise »

C’est à un lecteur, Olivier S., que je dois la formule de « Panda Bear tropical » pour décrire Alleganza, l’album d’El Guincho. Pour ceux que cette référence laisse sur le bord de la route, on parlera d’une musique composite, bâtie sur des boucles par un Barcelonais. Dans la grande mouvance du folk tordu, il incorpore à ce mélange très typique de notre temps des composantes africaines ou caribéennes. Le résultat est une mélopée forcément déroutante, à la pulsation indéfinie mais bien présente. C’est donc le pendant européen des expérimentations d’Animal Collective (dont fait partie Panda Bear) ou autres High Places. C’est coloré, pas trop dansant par sa constitution étrange, mais colle un sourire incrédule.

El Guincho sur MySpace

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