Listen2Fight - Constituée de passionnés de musique (blogueurs, journalistes, artistes...), l’équipe de choc de Listen2Fight déniche les meilleurs poulains tous genre confondus.

Battle #81 The National vs Josh Ritter

mercredi 21 avril 2010

Dans la catégorie« Mes coups de leak du moment »

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A ma gauche A ma droite
The National
avec « Conversation 16 »
Josh Ritter
avec « Change Of Time »
En 2007, « Boxer » les avait couronné rois. Car si jusqu’alors ils avaient enchainé les albums de qualité mais plutôt discrets, Boxer les a propulsé vers le sommet. Et c’est totalement mérité tant The National est l’un des groupes essentiels de ces dernières années. Comme vous le constatez, je ne pourrais qu’être difficilement objectif en évoquant The National, étant moi-même un fan inconditionnel. Prévu pour le mois de mai, leur nouvel opus « High Violet » était l’un des albums que j’attendais le plus cette année. Comme c’était déjà le cas il y a 3 ans avec Boxer, l’album a rapidement été leaké et commence à envahir la toile. Difficile dans ces conditions de déjà prendre du recul par rapport aux premières écoutes de ce nouvel album. Je décide donc de vous partager le premier coup de cœur que j’ai eu la première écoute de « High Violet » : Conversation 16. Un autre que j’attendais aussi impatiemment que The National, c’était le nouvel album de Foals. Ça tombe bien puisque leur album a été leaké et diffusé le même jour ! Pourtant ce n’est pas celui-ci que j’évoquerai tant mes premières impressions sont mitigées… Mon coup de cœur du week-end revient à un autre américain : Josh Ritter. En 2007, il m’avait littéralement conquis avec son « Historical Conquests of Josh Ritter ». Un album génial qui m’avait permis de découvrir ce songwriter talentueux. Depuis, plus de nouvelles ou presque. Jusqu’à ce week-end où son nom est réapparu sur le net grâce à la sortie de son nouvel album « So Runs the World Away ». Sorti d’un peu nulle part, ce dernier s’avère une incroyable réussite. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de vous laisser bercer par les mélodies envoutantes de Joh Ritter, c’est le moment où jamais !
The National sur MySpace Josh Ritter sur MySpace
L’instigateur…

Battle #80 Marie-Pierre Arthur vs La Patère Rose

mardi 13 avril 2010

Dans la catégorie« Gros becs du Québec »

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A ma gauche A ma droite
Marie-Pierre Arthur
avec « Déposer les Armes  »
La Patère Rose
avec « Les Deux Bonnes Sœurs  »
Vivier de talents secrètement brûlants, le Grand Nord n’est pas en reste de bonnes surprises, et sait aussi en réserver aux anglophobes (ou pas). Les deux artistes du jour sont donc francophones, et ont sorti leurs premiers albums respectifs il y a un an. Le fleuve Saint-Laurent tardant à les charrier jusqu’à l’Atlantique – et au-delà – c’est un sain Laurent qui va se charger de vous les présenter. Marie-Pierre Arthur, d’abord, chante sous son vrai nom contrairement à Béatrice Martin, mais c’est un patronyme déloyal. Ses deux tiers de virilité mentent effrontément sur la sensibilité toute féminine qui émane des compositions de la chanteuse, régulièrement arrangées par Patrick Watson et à la mise en mots d’une courageuse impudeur. Sur une base soft rock faussement anodine, Marie-Pierre Arthur distille un peu partout des chœurs en colimaçon, des « lalala » à plusieurs voix qui saupoudrent de sucre ses chansons tristes. Si tant d’évidence mélodique peut paraître suspecte, il n’y a qu’une seule bonne raison de se méfier : une fois qu’on a baissé la garde, les mélopées intimistes de la Montréalaise, tout comme sa voix étourdissante, happent et ne lâchent plus. Il n’y a, effectivement, plus qu’à déposer les armes. Dans un registre nettement plus sautillant, voire hystérique par moments, La Patère Rose n’est pas une fille mais un trio : cette fois encore le nom est traître, puisque derrière ce jeu de mots rosace bonbon se cachent bel et bien deux tiers masculins. Sur un disque dominé par les claviers d’hier à aujourd’hui (piano, orgue, wurlitzer, synthé et beaucoup de programmations), on assiste à la vaste récréation de garnements tantôt fragiles, tantôt extravagants, à l’image de ce morceau lunatique qui passe par tous les états en trois minutes. Véritables savants du gimmick qui rend fou et du refrain qui tue, les deux garçons terribles de La Patère Rose jouent à cache-cache derrière la personnalité hautement inflammable de leur chanteuse Fanny Bloom et ses textes coquins drôlement rusés. Ça se bécote dans tous les coins, le désir monte aussi bien dans une décapotable qu’au détour d’une partie de marelle, et si cette chanson traîne l’hymen dans un bouge sordide, c’est que le texte est signé Charles Baudelaire. Alors, entre l’une qui dévoile sa lâcheté amoureuse et l’autre qui rend le ludique lubrique, laquelle est la plus indécente ? À gauche comme à droite, ces deux bonnes sœurs font en tout cas dans l’amer supérieur.
Marie-Pierre Arthur sur MySpace La Patère Rose sur MySpace
L’instigateur…

Battle #79 Frightened Rabbit vs The Soft Pack

samedi 3 avril 2010

Dans la catégorie« Coachella Festival 2010 »

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A ma gauche A ma droite
Frightened Rabbit
avec « Swim Until You Can’t See Land »
The Soft Pack
avec « Extinction »
Ha, le printemps. Dès les premiers rayons de soleil, impossible d’y résister. Mini-jupes pour les unes, bières en terrasse pour les autres et battle spéciale festival pour moi. Commençons ce tour d’horizon par le plus éloigné, le plus grand, le plus méchant de tous les festivals, celui de Coachella (California, USA). Chaque année c’est pareil, on y retrouve dans leur programmation la crème de la crème… bref, tous les groupes (ou presque) qu’on vous a fait découvrir sur Listen2Fight. Le samedi 17 avril, on pourra y retrouver par exemple les écossais de Frightened Rabbit. Sans être spécialement populaires, depuis 2003, ils poursuivent leur petit bonhomme de chemin. Ils viennent de sortir leur troisième album et commencent à devenir de plus en plus indispensables. L’édition 2010 de Coachella ce sera aussi Gorillaz, MGMT, Pavement, Phoenix, Thom York, The XX ou Owen Pallett. Bref, du gros dossier. A côté de ça, il y a aussi une multitude de petits groupes méconnus mais sur lesquels on peut facilement miser pour le futur. Dimanche sur l’une des plus petites scènes, l’un de mes coups de cœur depuis quelques mois : les gars de The Soft Pack. Si vous suivez l’actu musicale, vous aviez peut-être entendu parler des américains de The Muslims. A cause du choix de ce nom pas spécialement judicieux, il y a quelques mois, ils ont décidé de se rebaptiser et de se nommer The Soft Pack. Dans leur répertoire, le plus souvent orienté Garage Rock, on trouve aussi quelques perles d’une efficacité rare à l’image de ce Extinction.
Frightened Rabbit sur MySpace The Soft Pack sur MySpace
L’instigateur…