Listen2Fight - Constituée de passionnés de musique (blogueurs, journalistes, artistes...), l’équipe de choc de Listen2Fight déniche les meilleurs poulains tous genre confondus.

Happy Birthday… to you !

mardi 29 septembre 2009

Et voilà ça fait exactement un an que le ring a ouvert ses cordes.

A l’époque j’avais dit à Thomas : « Si on n’atteint pas le grand public après un mois avec ce concept, on peut raccrocher ». Raccrocher, c’est d’ailleurs ce qu’on fait de nombreux blogs cette année. Avec le succès de Facebook et de Twitter les bloggeurs ont trouvé un nouveau défouloir plus rapide, plus concis et finalement plus superficiel.

Ici on est un peu à la croisée de ces deux mondes. Dès le début et par souci d’ouverture vers ce fameux « grand public », Thomas et moi avions décidé d’adopter un format court, direct et efficace. Finalement, ce sont essentiellement les autres bloggeurs qui ont répondu présents – et à notre grande surprise, quelques artistes (The Antlers, MiLK…) et labels (Tsukuboshi) également. Nous voici donc à nouveau, et malgré nous dans le cercle chaleureux mais assez fermé des « connaisseurs ». S’est alors posé la question de la pertinence d’un site musical qui se veut accessible et léger au milieu de tout ce beau monde. Et pourtant, il semblerait qu’on ait tout de même réussi à fidéliser un certain nombre d’entre vous.

Comment le sait-on ? Grâce à vos 660 commentaires et aux sacro-saintes statistiques pardi ! En 12 mois, plus de 16.000 visites de la part de plus 4.000 visiteurs différents. A 56% Belges et à 26% Français ; et un petit peu Anglais, Canadiens ou Polonais sur les bords (Thierry, Julia, sortez de là on vous a reconnu !).

En termes de suffrages, on arrive en moyenne à 29 votes par baston pour un total de plus de 1500 enveloppes. Ce qui nous amène à un grand minimum de 50 heures de musique écoutée, dans des genres aussi variés que le rock, la pop, l’électro et surtout la folk, puisqu’elle compte beaucoup d’amateurs parmi nos chroniqueurs. Et puis des morceaux qui demandent plus d’effort : du post-rock, de l’electronica, du garage… Au travers de 61 battles, 122 artistes et autant de titres chroniqués.

Vous l’aurez compris, c’est grâce à vous, visiteurs assidus, que nos instigateurs trouvent la motivation nécessaire pour coacher et confronter de nouveaux poulains chaque semaine. Merci, comme on dit par chez moi !

Plus que jamais, nous souhaitons que ce site reste une plateforme ouverte sur les découvertes musicales et les échanges autour de celles-ci. Un esprit d’ouverture qui se traduit aussi par l’arrivée de chroniqueurs « surprises » comme Anaïs, Mr Shuffle ou Mmarsupilami… et peut-être vous ?

Battle #61 Richard Walters vs Lucky Elephant

mardi 22 septembre 2009

Dans la catégorie« Franco-britannique »

Vous devez télécharger le plugin Flash Player 8 pour pouvoir participer au combat !

A ma gauche A ma droite
Richard Walters
avec « Brittle Bones »
Lucky Elephant
avec « Edgar »
Ce gars a, paraît-il, de la bouteille, comme musicien de l’Oxford Connection ayant participé à quelques groupes de la cité universitaire durant les dix dernières années. Sauf manque de respect pour les groupes en question, Missing Pieces, Polysoul and Theremin (où il aurait cotoyé des membres de Supergrass et Cranberries, sans jamais toucher le gros lot), Richard Walters a bien fait de se lancer dans le travail solo. Sa voix de falsetto fait merveille. Il la valorise sans excès mais avec perfection technique. De plus, pour ajouter à la conviction, ses compositions sont remarquables et les arrangements sont sobres, parcimonieux, mais ô combien judicieux . Il manie avec brio la concision, les dix morceaux de son premier album à paraître fin du mois totalisant à peine plus d’une demi heure. De nombreuses chansons circulent déjà, dont Brittle Bones. S’il fallait le classifier, on le mettrait volontiers dans une équation sans inconnue avec Jeff Buckley, Elliott Smith et Turin Brakes. Ah, oui franco-britannique parce que, depuis peu, suivant une amie américaine, il a aménagé à Paris. Registre différent, ici. Lucky Elephant est un vrai groupe, découvert par Rob Da Bank, le célèbre animateur de la BBC. En Grande-Bretagne, c’est le genre de chose qui aide, mais qui n’a pas changé le fait que, par ici, leur premier album, sorti en juillet, est resté assez confidentiel. Pourtant cet album, Starsign Trampoline, plus on l’écoute, plus il colle aux oreilles. Une belle voix, du melodica, de l'harmonium, du drum simple. Quasiment aucun effet, des arrangements discrets et bien en place, un charme désuet de singer-songwriter, du pas élitiste pour un sou. Le titre Edgar est assez évocateur de cette légèreté qui conviendra peut-être encore à l’automne naissant, après avoir bercé les longues siestes d’été. Ah, oui franco-britannique, parce que c’est un groupe de quatre membres, trois musiciens de l’Ile de Wight et un chanteur francophone et français qui laisse d’ailleurs tomber quelques phrases dans la langue de Molière au détour du morceau Red Ties Versus the Bees.
Richard Walters sur MySpace Lucky Elephant sur MySpace
L’instigateur…

Battle #60 Blue Roses vs Soap & Skin

mardi 8 septembre 2009

Dans la catégorie« 20 ans et déjà pleines de talent »

Vous devez télécharger le plugin Flash Player 8 pour pouvoir participer au combat !

A ma gauche A ma droite
Blue Roses
avec « Can’t Sleep »
Soap & Skin
avec « Spiracle »
Place aujourd'hui à deux artistes féminines, parce que c'est vrai que ça manque un peu de filles sur Listen2Fight (il faut remonter au mois de janvier pour trouver un duel féminin). Deux filles qui se cachent derrière un nom de scène, deux filles tout juste sorties de l'adolescence également. Laura Groves d'abord, est une jeune anglaise de 21 ans, qui délivre sur son premier album un folk médiéval qui fait tout de suite penser à Joanna Newsom pour le style conté et la voix haute perchée. Une Joanna qui aurait troqué sa harpe contre une guitare acoustique, parce que c'est quand même plus pratique à trimballer non? Anja Plaschg, elle, est autrichienne, est âgée de 19 ans seulement, et elle vient de réussir avec son premier album un sommet de noirceur et de désespoir. Avec son piano dépressif et sa voix grave et triste, on pense à une Coeur de Pirate qui aurait mal tourné. Tout, de la pochette où elle apparaît telle une poupée de chiffon ou une momie égyptienne, aux titres des morceaux (Thanatos, Marche Funèbre), est là pour créer une atmosphère pesante et envoûtante qui ne vous lâche pas jusqu'à la fin du disque. Et si ce Spiracle semble plus enlevé que le reste, les paroles sont là pour bien montrer qu'on reste dans l'ambiance.
Blue Roses sur MySpace Soap & Skin sur MySpace
L’instigateur…