Listen2Fight - Constituée de passionnés de musique (blogueurs, journalistes, artistes...), l’équipe de choc de Listen2Fight déniche les meilleurs poulains tous genre confondus.

Battle #66 Nomad vs Dan Wilson

vendredi 30 octobre 2009

Dans la catégorie« Pour être honnête avec vous »

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A ma gauche A ma droite
Nomad
avec « Rainbows »
Dan Wilson
avec « Breathless »
Pour être honnête avec vous, il y a encore un mois, je n’avais jamais entendu parler de Nomad. Au pire, ce nom pouvait me rappeler le tube de l’été 1998, « Yakalelo »… par Nomade. Mais manifestement (et fort heureusement), ce n’est pas ça. Ma découverte de Nomad est issue d’un achat impulsif ; une pochette qui m’a attirée, moi qui ai craqué et un artiste qui est en passe de devenir l’un de mes préférés. Ruben Kindermans est le jeune artiste belge, reconnu au Japon mais inconnu chez lui, qui se cache,seul, derrière cet album. Sa voix pourrait vous faire penser à d’autres artistes qu’on vous à déjà présenter ; comme Why ? ou Okay pour ce timbre si particulier. Comme pour l’album de Cloud Cult, chaque morceau a la faculté de vous emmener dans un univers différent. Sur « Cats and Babies », on passe du piano à l’électro, de la mélancolie à la joie comme pour rire ; le résultat est un album de 12 titres tout bonnement extraordinaire! A découvrir! Pour être honnête avec vous, samedi matin, je n’avais encore jamais entendu parler de Dan Wilson. Apparemment c’est aussi le cas de la majorité des belges puisque son concert de samedi soir au Club de l’Ancienne Belgique a eu lieu en disposition assise devant une trentaine de personne. Ce qui est assez exceptionnel. Par un certain concours de circonstances, j’y étais. Ce qui est assez exceptionnel aussi. Un peu plus tôt, je le découvrais sur MySpace et là, je suis tombé dans le piège, je me suis laissé prendre par ses mélodies accrocheuses et captivantes, à l’image de celles de ce « Breathless » que je vous propose dans cette battle. Son album « Free Life » sorti en 2007 aux Etats-Unis vient de paraitre en Europe, ce n’est sans doute pas l’album de l’année mais, pas doute, certains d’entre vous pourraient eux-aussi tomber dans le piège et se surprendre à fredonner les mélodies de Dan dès la première écoute. Et puis qu’importe, cela ne peut pas vous faire de mal.
Nomad sur MySpace Dan Wilson sur MySpace
L’instigateur…

Battle #65 Mates of State vs Troy Von Balthazar

dimanche 25 octobre 2009

Dans la catégorie« Back to 2006 »

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A ma gauche A ma droite
Mates of State
avec « Think Long »
Troy Von Balthazar
avec « Heroic Little Sisters »
Pour cette battle, j’ai décidé de laisser de côté la course aux nouveautés en vous proposant deux artistes plutôt discrets dans nos contrées, ayant sortis deux excellents albums en 2006 et que j’ai eu l’occasion de (re)découvrir en 2009. Je commence par le couple américain de Mates of State. Musicalement actifs depuis 1997, mariés depuis 2001, ils n’ont toujours pas divorcé et ils continuent donc de nous livrer tout les deux ans un petit album sympathique, romantique et mélodique. En 2009, c’est le Dj français Yuksek qui me les a présenté en remixant leur excellent « Goods (All in your head) ». En creusant un peu plus loin, j’ai découvert leurs albums dans lesquels, armés de leur amour et de leurs synthés, le couple nous fournit quelques tubes imparables, à l’image de ce « Think Long » qui ouvre l’album « Bring it Back » sorti en 2006. Né sur l’île d’Hawaii, Troy Von Balthazar est un drôle de coco, un peu bagot. Seul, armé de ses pédales d’effets, ce multi instrumentaliste parcourt le monde, au gré de ses envies. Chine, Autriche, République Tchèque, France, là où il se pose, il compose, il joue et il écoule, presque sous le manteau, son seul et unique album, ses quelques EP ou même son bouquin. Fin 2005, il sortait son premier album autoproduit et depuis, il continue de sillonner les petites salles et de jouer cet album, « vieux » de bientôt 4 ans, qu’il a réalisé tout seul, comme un grand, en trois petites semaines. Sur scène comme lors des enregistrements, Troy Von Balthazar est seul, maniant avec habileté l’oversampling, il partage avec le public les seize perles de cet album. Actuellement en tournée en France, TVB reste l’une des meilleures chose que j’ai pu voir en concert en 2009.
Mates of State sur MySpace Troy Von Balthazar sur MySpace
L’instigateur…

Battle #64 Blind Man’s Colour vs Candy Claws

vendredi 16 octobre 2009

Dans la catégorie« Trip hallucinogène (pour les amis des animaux) »

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A ma gauche A ma droite
Blind Man’s Colour
avec « Jimmy Dove »
Candy Claws
avec « Catamaran »
Héritiers – parfois jusqu’au plus saisissant mimétisme – du côté le plus psychotrope d’Animal Collective (circa « Strawberry Jam »), ce trio est pourtant originaire de St-Petersbourg… en Floride bien sûr, car il faut avoir connu le goût du soleil sédatif pour pratiquer musique si proche du rêve éveillé (une de leurs faces B s’appelle d’ailleurs Thank the Sun). Ces somnambules estivaux portent eux aussi très bien leur nom : la couleur de l’aveugle ne serait-elle pas, au fond, le magenta qui vous transperce les paupières lorsque vous fermez les yeux au jour éblouissant ? Celle-là même que ces surfeurs sous champi, dans le creux de la vague ou la moiteur d’une sieste de fin de trip, voient s’épancher en kaléidoscope tandis qu’ils cherchent à ouvrir les portes de le perception. On s’en d’août, leur premier album est sorti au mois doute (ou à peu près) ; il s’intitule « Season Dreaming », et je pense que la saison à laquelle ils font référence n’est plus sujette au flottement. L’auditeur, en revanche, est plus que jamais invité à flotter au son de Jimmy Dove, digne compagnon de cette virée analgésique. Autre légataire du collectif animal, dans sa tendance la plus écolo-bricolo (circa « Sung Tongs »), ce septemvirat du Colorado – dont une fille, née en Belgique pour la petite histoire – se révèle davantage attiré par les embruns salés. Aussi leur coup d’essai, « In the Dream of the Sea Life », se présente-t-il comme un compagnon de lecture à Cette mer qui nous entoure, best-seller de Rachel Carson (qui fut un peu la Cousteau d’Outre-Atlantique). L’océan qui nous sépare de Candy Claws, il serait de bon aloi de le traverser dans un sous-marin jaune, tant leurs vignettes sonores luxuriantes comme leurs clips hypnotiques semblent voués à dire la phosphorescence des coraux et les mirages du marin solitaire. Méditatif ? Contemplatif ? Peut-être, mais pas jusqu’à l’autocomplaisance : il faut avoir entendu leur reprise d’Ace of Base pour se rendre compte que ces sept MERcenaires-là se prennent peu au sérieux. Leur onirisme nautique guette simplement cette frontière, si ténue, qui sépare le champ bruitiste de l’émaillerie je-sais-tout et le préférable monde du silence. Pour ne jamais la franchir, bien entendu.
Blind Man’s Colour sur MySpace Candy Claws sur MySpace
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Battle #63 Health vs A Place To Bury Strangers

samedi 10 octobre 2009

Dans la catégorie« Dessablage auriculaire »

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A ma gauche A ma droite
Health
avec « We Are Water »
A Place To Bury Strangers
avec « I Lived My Life To Stand The Shadow Of Your Heart »
Même s’il y a eu comme un petit regain de bruit ces dernier temps, on n’avait sans doute pas encore poussé les vumètres de la sorte. Le premier groupe de cette confrontation est un quatuor de Los Angeles qui, avec son second album et les prestations scéniques proprement renversantes qui vont avec, viennent de marquer un des jalons de l’année en cours. Mêlant un son très électrique et très brut avec une pulsation electro, ils dégagent une énergie proprement hallucinante. Si tout n’est pas réussi sur l’album Get Colour (on est clairement dans de la musique expérimentale), il y a de ces surgissements, comme ce We Are Water, qui pulsent. Alors oui, c’est râpeux et âpre, pas exactement pop, mais de temps en temps, il faut oser sortir de sa zone de confort pour découvrir les pépites de l’époque. Et la maitrise bluffante de ces jeunes garçons en font un de mes conseils en live. C'est tellement compact, serré, servi avec une foi telle que tous ceux qui s'y sont présentés avec un sprit curieux ont été soufflés. Ah oui, ils sont le 28 octobre à l'AB. Restons de l’autre côté de l’Atlantique mais sur la côte Est puisque le challenger est précédé de la réputation du « groupe le plus bruyant de Brooklyn ». Et quand je vous aurai dit que l’activité de leur leader Olivier Ackerman est de développer des pédales d’effets (pour Wilco, Spoon, Tv on the Radio, ce genre), vous aurez une idée de la puissance de feu disponible. Le trio ne fait d’ailleurs pas dans le tricot. Noir comme on pouvait l’être à Manchester à la charnière des années ’70 et ’80, noisy comme le permettent leurs terrifiants sons, le mélange est un pur concentré d’intensité qui recouvre des mélodies présentes malgré tout. Le titre kilométrique a la particularité de se retrouver sur les deux albums, l’éponyme sorti il y a deux ans et l’imminent Eploding Head. On y retrouve une certaine accessibilité et un ton un peu assagi. Et puis déboule le final terrifiant… Bon, je peux concevoir que ces deux groupes tombent mal dans votre humeur du moment, mais je ne voulais pas que ces décibels se perdent.
Health sur MySpace A Place To Bury Strangers sur MySpace
L’instigateur…