Listen2Fight - Constituée de passionnés de musique (blogueurs, journalistes, artistes...), l’équipe de choc de Listen2Fight déniche les meilleurs poulains tous genre confondus.

Battle #55 Burial & Four Tet vs Moderat

mardi 28 juillet 2009

Dans la catégorie« Splits électro »

Vous devez télécharger le plugin Flash Player 8 pour pouvoir participer au combat !

A ma gauche A ma droite
Burial & Four Tet
avec « Wolf Cub »
Moderat
avec « Seamonkey »
L’équipe anglaise. La réunion inespérée d’un des maitres de l’électro et du jeune prodige qu’il a partiellement engendré. Willy Bevan a.k.a Burial qui cultive l’anonymat comme il compose sa musique : loin de tout et pourtant si proche de nous, caché à l’intérieur de nos enceintes. Comme sur son merveilleux disque de 2007 : Untrue. Et Kieran Hebden qui est surtout connu comme la tête pensante de Four Tet et auteur sous ce nom d’une poignée de classiques d’expérimentations électroniques. C’est aussi le fondateur du tout jeune label TEXT Records sur lequel est sorti ce disque atypique. Un disque sans titre, sans image et avec seulement deux titres de neuf minutes chacun. Du coup il va falloir un peu plus de temps que d’habitude pour découvrir cet envoutant « Wolf Cub ». De l’autre côté, l’équipe allemande. L’affaire était déjà lancée depuis quelques années mais toujours en attente de confirmation sur disque. Avec Sacha Ring (Apparat), plutôt dans l’électro d’orfèvre sur B-Pitch Control dans le rôle du gentil flic. Et les deux compères de Modeselektor, qui eux se spécialisent dans le remix bourrin à la hache et les disques survoltés, dans celui de la brute épaisse. L’association promettait des enchainements plutôt rudes entre la finesse et la barbarie. Mais pour ce disque éponyme, ils ont choisi une troisième voie entre techno étouffée, électro timide et envolées reggae douteuses. Sur « Seamonkey », meilleur prestation du trio, on reconnaitra sans peine les rythmiques saccadées de Modeseleketor et les nappes inquiétantes d’Apparat.
Burial & Four Tet sur MySpace Moderat sur MySpace
L’instigateur…

Battle #54 Flight Of The Conchords vs
Tenacious D

vendredi 24 juillet 2009

Dans la catégorie« C’est ptêt’bête, mais moi, ça m’fait rire »

Vous devez télécharger le plugin Flash Player 8 pour pouvoir participer au combat !

A ma gauche A ma droite
Flight Of The Conchords
avec « Hurt Feelings »
Tenacious D
avec « Tribute »
Some people say that we are not rappers. We’re rappers. That hurts our feelings when you say we’re not rappers. Pour leur faire plaisir, on dira donc que Flight Of The Conchords sont des rappeurs. Mais aussi des chanteurs de rock, de soul, de folk et de tout ce qu’ils pourront bien inventer pour percer dans leur série éponyme. Parce que Flight Of The Conchords, ce sont avant tout deux comédiens néo-zélandais, Jemaine Clement et Bret McKenzi, découverts sur la compilation SubPop Cybersex Digital Sampler (en téléchargement gratuit sur un minisite lui-même très second degré). Une place bien méritée pour ce duo qui s’attaque avec brio aux clichés, aussi bien au niveau des textes tordants que des mélodies accrocheuses. Teeears of a rapper… Chaud les marrons sur le ring : on a enfin trouvé la meilleure chanson du monde. Enfin, un hommage à celle-ci. Tribute. Impossible de se rappeller son nom mais elle est américaine, on pouvait s’en douter. Et à côté d’elle, le Nothing else matters de Metallica, c’est de la pisse de rat. Parce que sur ce tribute, on retrouve tout ce que le hard rock FM a pu produire de meilleur, ou de pire, en fonction des goûts. Le scénario est simple mais efficace : Jack Black et son acolyte Kyle Grass affrontent un démon à grand coups de solo de guitare, de scat et de motherfucker… De Iron Maiden à Linkin Park, en passant par Offspring et SOAD, une génération de tubes plus ou moins cultes résumée en un tour de passe-passe de 4 minutes. Be you angels? Nay. We are but men. Rock !
Flight Of The Conchords sur MySpace Tenacious D sur MySpace
L’instigateur…

Battle #53 Swan Lake vs Sunset Rubdown

mercredi 15 juillet 2009

Dans la catégorie« Dr Spencer et Mr Krug »

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A ma gauche A ma droite
Swan Lake
avec
« A Hand At Dusk »
Sunset Rubdown
avec « Apollo and the Buffalo and Anna Anna Anna Oh! »
Wolf Parade, Swan Lake, Frog Eyes, Sunset Rubdown et enfin Fifths Of Seven (tiens, je ne connais pas celui-là): le canadien Spencer Krug est un garçon légèrement hyperactif, qui sort deux disques par an en moyenne depuis 2005. Premier disque sorti cette année : Enemy Mine, deuxième album de Swan Lake, le supergroupe des songwriters canadiens (Dan Bejar, Carey Mercer). Chacun ayant une voix et un style d’écriture assez reconnaissable, le tout peut sonner parfois un peu décousu, mais une certaine cohérence dans les mélodies torturées et le romantisme de l’écriture permet de faire tenir tout ça debout. Sur ce titre, Spencer Krug est plus apaisé que jamais, (presque) seul au piano pour une ballade pleine de douceur et de tristesse. It’s getting old I know, I
know / I’ll hold your hair back when you’re sick.
Deuxième disque de l’année pour Spencer Krug : Dragonslayer, le troisième album de Sunset Rubdown, son projet le plus personnel, où il est seul à l’écriture. Point d’apaisement ici, les chansons sont déstructurées, brutales et pleines de rebondissements. Mélodies à tiroirs dit-on : cette chanson en est le meilleur exemple. Intro au clavier vintage, gros riffs de guitares électriques entre les paroles, batterie bien brutale, accélération du rythme passée la première minute puis cette pause au milieu du titre. Un solo de guitare 70’s à la limite du mauvais goût (limite jamais dépassée) : Spencer profite de ce pont pour fouiller dans son tiroir, qu’est-ce qu’on pourrait se faire, tiens des choeurs masculins/féminins : Anna, Anna, Anna, Anna, oh, why’d you change your name?. Vous allez chanter ça toute la journée, promis !
Swan Lake sur MySpace Le site de Sunset Rubdown
L’instigateur…

Battle #52 Paul Banks vs Julian Plenti

mercredi 8 juillet 2009

Dans la catégorie« Paul Banks, who are you? »

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A ma gauche A ma droite
Paul Banks
avec « Narc »
Julian Plenti
avec « Skyscraper »
Paul Banks, ce nom ne vous dit peut-être rien ; c’est pourtant le leadeur-auteur-compositeur-guitariste de l’un des groupes phare des années 2000 : Interpol. Et même si force est de constater que mon intérêt pour le groupe ne cesse de décroitre au fil des ans et des albums (dont la quatrième devrait paraître cette année), Interpol reste pour moi un groupe difficilement détrônable. Interpol, c’est aussi le souvenir de deux prestations live inoubliables. C’est comme ça, ça ne s’explique pas, la voix de Paul Banks mêlée à la maitrise musicale du groupe Interpol me procure un effet troublant et très touchant. Alors, quand Paul Banks reprend, réarrange et remix seul à la guitare acoustique « Narc » l’un des meilleurs morceaux du groupe, ça donne pour moi un morceau exceptionnel, un morceau magique, envouté, déchirant et terriblement triste. Si le nom de Paul Banks ne vous évoquait rien, alors je peux mettre ma main à couper que vous n’avez jamais entendu parler de Julian Plenti. D’ailleurs même si vous êtes familier avec Interpol, il est fort probable que Julian Plenti vous soit parfaitement inconnu. Il s’agit du pseudonyme que Paul Banks utilisait à ses débuts et qu’il reprend aujourd’hui pour nommer son projet solo. Pas de doute, il s’agit bien de la voix, reconnaissable entre mille, de Paul. Au niveau des 11 morceaux qui composent ce premier album qui paraitra dans le courant du mois d’août sur le label Matador Records, ça reste complètement dans la veine d’Interpol, avec néanmoins quelques touches d’expérimentation. A l’instar de la douceur mélodique ce
« Skyscraper », cet album Julian Plenti is … Skyscraper comporte de nombreuses et merveilleuses surprises et atteint … des sommets. Paul Banks, Qui es-tu?
Le site de Paul Banks Le site de Julian Plenti
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