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Battle #35 Grampall Jookabox vs William Fitzimmons

vendredi 10 avril 2009

Dans la catégorie« Les premières parties de l’AB en avril et en mai »

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A ma gauche A ma droite
Grampall Jookabox
avec « We Know We Might Be Fucked »
William Fitzimmons
avec « I Don’t Feel It Anymore »
Le Collectif Animal vous gonfle et vous ne trouvez rien de satisfaisant à l’écoute de leurs morceaux ? C’est votre choix, et c’est le mien par la même occasion. Alors je vous propose du Grampall Jookabox, mon coup de cœur du moment. L’introduction pourrait se faire avec The Girl Ain’t Preggers qui a d’ailleurs été choisi comme premier single pour découvrir ce nouvel opus sorti sur Asthmatic Kitty, le label de Sufjan Stevens. Sur un morceau déjà, ça part dans tous les sens, on n’a pas beaucoup d’accroches, c’est aventureux mais ça reste malgré tout accessible. Et si ça peut paraitre plutôt déstabilisant sur un morceau, c’est totalement fascinant sur l’intégralité de l’album. L’œuvre d’un seul homme, David Adamson, un peu déganté certes, mais qui seul à bord de ce one-man-band, arrive à faire voyager tellement loin. Dans un univers musical tout d’abord, entre la folk, le punk, le hip-hop et le rock’n’roll, et ensuite dans la cartographie de l’imaginaire et de folie ; pour l’instant, moi je suis en Inde (à l’écoute de Black Girls) et c’est plutôt sympa. Quant à lui, il sera de passage le 13 avril à l’Ancienne Belgique en première partie de The Notwist. Pas de doute, j’y serai. Ohhhhhhh We know we might be fucked Après s’être injecté une telle dose d’énergie et de bonne humeur, on passera obligatoirement par la descente. La fameuse phase de descente. Tout à coup, vous êtes seul, abandonné. Autour de vous, tout est triste et mélancolique. Vous redescendez sur terre, la java à Bombay, c’est bel et bien terminé. Les larmes aux yeux, les yeux fermés, à la première écoute, vous pensez à un James Blunt, un Daniel Powter ou un Damien Rice. Pourtant, ce n’est pas ça, c’est plus sincère, plus profond. Vous vous trouvez nez à nez avec un grand barbu. A première vue, un bûcheron taliban. Mais là non plus, ce n’est pas ça. Tout droit sorti d’un chalet en forêt, il s’approche et se présente William Fitzimmons, vous n’avez pas tout compris mais ce n’est pas grave. Il prend sa gratte et se met à jouer I Don’t Feel It Anymore. Il vous plonge dans la cruauté de l’amour. Il évoque son ex-femme et il demande pardon. C’est tout ce qui se trouve The Sparrow and the Crow, un album de confession, un album de folk intimiste, très propre, un peu trop peut-être. On est loin du côté déganté de son adversaire du jour mais ça reste néanmoins très joli. Et surtout, ce sera le 23 mai à l’AB, en première partie du grand retour de Sophia. Evidemment que j’y serais.
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L’instigateur…