Dans la catégorie« Le temps des bilans [Part One] »
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Port O’Brien
avec « My Will is Good »
Choir of Young Believers
avec « Why Must It Always Be This Way »
Le temps des bilans de fin d’année a sonné. Alors, que retiendrez-vous de l’année musicale qui vient de s’écouler ? De mon côté, j’avoue rester quelque peu sur ma faim. Pourtant, en 2009, j’aurai comme chaque année cherché à découvrir MA perle rare, l’album que j’écouterai encore dans quelques années. Pourtant, en ce mois de décembre, quelques noms seulement retiennent toujours mon attention : The Antlers, Cherbourg, Samuraj Cities ou encore Julian Plenti ou The XX (Hé oui, nous étions l’un des premiers médias francophone à s’attarder sur ceux-ci !). Parmi ces coups de cœur, Port’O Brien n’est plus à présenter aux plus fins connaisseurs d’entre vous. En effet, en 2009, avec la sortie de leur excellent deuxième album, ils semblent avoir trouvé (et touché) leur public et c’est totalement mérité. L’un de mes albums préféré de l’année.
Alors que nos potes d’Esprits Critiques les avaient déjà chroniqués (et encensés) à la rentrée, ce n’est que très tardivement que j’ai découvert l’un de mes coups de cœur de l’année : les danois de Choir of Young Believers. C’est d’abord sur MySpace que mes oreilles ont commencé à les apprécier. Dans la continuité, c’est en écoutant leur album que j’ai commencé à les adorer. Et c’est finalement en live qu’ils viendront confirmer tout le bien que je pensais d’eux et de leur musique. Un choix mûrement réfléchi donc ! Pourtant cet album, tout comme celui de Port O’Brien, ne figure même pas dans le Top 2009 élaboré par la crème des bloggeurs indie-rock, c’est dire! Et, si Listen2Fight peut vous permettre de les écouter, de les réécouter et peut-être même les aimer au point qu’ils pourraient marquer votre année 2009, alors notre mission est réussie !
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YACHT avec « The Afterlife »
A Mountain of One avec « Ride »
Dans le style musique psychédélique de ce début de siècle, YACHT nous a sorti en août un « See Mystery Life » surprenant, bordélique et forcément bancal. Les auditeurs les plus avertis remarqueront rapidement la patte dansante de James LCD Soundsystem Murphy, les autres pourront se raccrocher à Architecture In Helsinki. Et tous auront raison, puisque cet album est produit par Murphy et que YACHT a joué en première partie des australiens. Ce qui n’a pas empêché Jona Bertold, tête pensante du groupe, de créer son propre créneau avec des expérimentations non seulement accessibles mais aussi méchamment addictives. Comme quoi, all that you have is not what you own…
On le sait, la musique est un voyage dans le temps, toujours, et dans l’espace, parfois. A Mountain of One fait partie de ces artistes qui vous emmènent on ne sait pas où et on ne sait pas quand. Un voyage pour le voyage qui commence par Ride, issu de leur premier album « Collected Works ». Celui-ci m’avait quelque peu désarçonné (« quoi Enigma s’est mis au post-rock ? ») et finalement fortement impressionné après quelques écoutes attentives. Du coup je me suis penché sur « Institut Of Joy », leur deuxième trip… Et sans surprise mais avec plaisir, on y retrouve des arrangements toujours aussi riches et planants ; on sait maintenant où l’on est mais on ne sait toujours pas où on va (peut-être au K-nal ce samedi ?).
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Princeton
avec « Worried Head »
The Da Vincis
avec « John Wayne »
Princeton est un groupe dans lequel on plaçait beaucoup d’espoir, notamment après un très bon Bloomsbury, un Ep sorti l’an dernier. Trop peut-être, car du coup leur premier album (Cocoon Of Love, sorti il y a deux mois) est un peu décevant. Rien de vraiment mauvais mais on peine à retrouver ce qui nous avait plu sur leur premier disque. Trop de comparaisons avec Vampire Weekend ont pu leur nuire peut-être, car, à part sur le single, les californiens sont assez loin musicalement des new-yorkais. Ailleurs c’est surtout très pop, avec de douces mélodies et de jolies guitares, comme sur ce Worried Head, sans doute le meilleur morceau du disque, où les guitares acoustiques et électriques se complètent à merveille et distillent une douce mélancolie.
En face, mon coup de coeur de l’automne, The Da Vincis. Un groupe encore quasi inconnu, qui vient de sortir physiquement (6 mois après la sortie digitale) un premier Ep assez long (8 titres et 32 minutes), See You Tonight. Un premier effort qui possède déjà toute la panoplie pop au niveau instrumental: claviers, ukulélé, mélodica, harmonium, piano, tout y passe. Et tout ça au service de chansons à la perfection absolue, aux influences jazzy ou bossa, aux références modernes (Friend Request) ou anciennes (50’s Film, John Wayne) et composées par trois gamins tous âgés de moins de 18 ans, incroyable. Non mais écoutez-moi ce piano cabaret/saloon sautillant absolument irrésistible! C’est sur eux que se placent tous mes espoirs désormais!
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Nomad
avec « Rainbows »
Dan Wilson
avec « Breathless »
Pour être honnête avec vous, il y a encore un mois, je n’avais jamais entendu parler de Nomad. Au pire, ce nom pouvait me rappeler le tube de l’été 1998, « Yakalelo »… par Nomade. Mais manifestement (et fort heureusement), ce n’est pas ça. Ma découverte de Nomad est issue d’un achat impulsif ; une pochette qui m’a attirée, moi qui ai craqué et un artiste qui est en passe de devenir l’un de mes préférés. Ruben Kindermans est le jeune artiste belge, reconnu au Japon mais inconnu chez lui, qui se cache,seul, derrière cet album. Sa voix pourrait vous faire penser à d’autres artistes qu’on vous à déjà présenter ; comme Why ? ou Okay pour ce timbre si particulier. Comme pour l’album de Cloud Cult, chaque morceau a la faculté de vous emmener dans un univers différent. Sur « Cats and Babies », on passe du piano à l’électro, de la mélancolie à la joie comme pour rire ; le résultat est un album de 12 titres tout bonnement extraordinaire! A découvrir!
Pour être honnête avec vous, samedi matin, je n’avais encore jamais entendu parler de Dan Wilson. Apparemment c’est aussi le cas de la majorité des belges puisque son concert de samedi soir au Club de l’Ancienne Belgique a eu lieu en disposition assise devant une trentaine de personne. Ce qui est assez exceptionnel. Par un certain concours de circonstances, j’y étais. Ce qui est assez exceptionnel aussi. Un peu plus tôt, je le découvrais sur MySpace et là, je suis tombé dans le piège, je me suis laissé prendre par ses mélodies accrocheuses et captivantes, à l’image de celles de ce « Breathless » que je vous propose dans cette battle. Son album « Free Life » sorti en 2007 aux Etats-Unis vient de paraitre en Europe, ce n’est sans doute pas l’album de l’année mais, pas doute, certains d’entre vous pourraient eux-aussi tomber dans le piège et se surprendre à fredonner les mélodies de Dan dès la première écoute. Et puis qu’importe, cela ne peut pas vous faire de mal.