Lorsque vous avez été élevé dans un pays comme l'Islande, sur une « terre de glace », nourri au requin séché et quand la crise financière met votre pays en faillite … il vous reste toujours vos gloires nationales … Bjork, Sigur Ros et … Johann Johannsson ! Son dernier album est plus symphonique et moins expérimental que son « IBM 1401 ». Il tient plus de la B.O. de film, du voyage initiatique, du paysage musical … osez cet incroyable périple dans le monde de « Flordlandia ». Adoptez un islandais … votez pour lui !
Lorsque vous avez été élevé dans un pays comme l'Italie, nourri de pâtes à tous les repas et que votre dirigeant vous ridiculise dans le monde entier en racontant les pires conneries à la télé … il vous reste toujours vos gloires nationales … Eros Ramazzotti, Zucchero et … Ludovico Einaudi ! Dans « Divenire », ses accointances compositionnelles avec Michael Nyman sont évidentes mais on y retrouve également les articulations pianistiques de Keith Jarrett et quelques traits de Vivaldi dans les violons. Un album tout en finesse à (re-) découvrir. Adoptez un italien … votez pour lui !
Dans la catégorie« Ils n’en ont pas encore parlé »
A ma gauche
A ma droite
Wheat
avec « Closeness »
Calla
avec « Sylvia’s Song »
Pas facile. Musicalement parlant. Pas facile de bosser avec des chroniqueurs comme Erwan ou Marc ; ces gars connaissent (presque) tout. Pas facile non plus de faire découvrir de nouveaux groupes aux quelques blogueurs avisés qui trainent par ici. Enfin soit, je me lance pour vous présenter deux groupes dont j’espère que vous n’en avez pas encore entendu parler. Avec à gauche, les américains de Wheat. Inconnus au bataillon, pas beaucoup d’infos à leurs sujets, mais le titre de leur album suffit largement à remplir ces lignes « Everyday Day I Said a Prayer for Kathy and Made a One Inch Square ».
Par contre, à ma droite, à propos de Calla, j’aurai tellement de choses à vous raconter, tant c’est un groupe qui compte dans mon univers musical. Après plus de dix ans d’existence, ce trio américain traine derrière lui une longue série d’albums et squatte depuis 2005 le célèbre label Beggars Banquet. Le résultat : « Collision » et « Strenght in numbers », deux albums intenses, profonds et sans fioritures. Du rock simple, sans surproduction, qui se suffit d’une batterie, d’une basse et de quelques guitares. Le tout soutenu par une voix sombre et prenante. A découvrir de toute d’urgence.
Il fallait bien que tôt ou tard l'on parle de Sufjan Stevens par ici. Juste au cas où certains d'entre vous ne connaîtraient pas encore ce monsieur (les bienheureux !). Aussi à l'aise avec la chanson country au banjo qu'avec la composition pop pleine de cuivres, le stakhanoviste de la production discographique (en mode pause depuis 2006) se consacre depuis deux ans plutôt aux autres, entre collaborations diverses et production pour son label Asthmatic Kitty. Mais ce n'est pas une raison pour se priver d'écouter une des nombreuses merveilles de Come On! Feel the Illinoise!, l'album de la décennie (au moins).
Et il fallait bien au moins quelqu'un du niveau de Sufjan Stevens pour pouvoir rivaliser avec le japonais Shugo Tokumaru, artisan pop bien plus discret que l'américain, mais tout autant qualifié quant il s'agit de composer des chansons aussi riches en mélodies qu'en instruments divers et variés. Et ce Green Rain en est le meillleur exemple: ça carillonne dans tous les sens, ça ralentit avec l'arrivée d'un piano, ça s'arrête en plein milieu avant de repartir de plus belle pour une dernière minute… splendide ! Et tout ça chanté en japonais. On n'y comprend rien d'accord, mais qu'est-ce que c'est beau !
Les Blacks Kids, ce sont cinq kids, plus ou moins blacks, originaires du trou du cul des States, Jacksonville en Floride. Inconnus il y a encore quelques mois, comme beaucoup d’autres ils ont percé grâce au web, MySpace et quelques singles dansants et radiophoniques. Ils viennent de débarquer sur la scène internationale avec un premier opus Partie Traumatic et depuis quelques mois, c’est l’album à connaitre pour paraître branché. Une bande de potes qui s’amuse, qui transpire la bonne humeur et qui, surtout, sur disque comme sur scène, réussit à rendre ça plutôt contagieux, voici les Black Kids avec « I’m Not Gonna Teach Your Boyfriend How To Dance With You » ! (Chronique écrite en juillet dernier !)
On reste dans les gros dossiers de l’été avec Santogold. Une new-yorkaise qui, à l’instar des Black Kids, semble elle-aussi avoir trouvé la recette pour nous faire danser cet été et ce, dès le premier album. A l’écoute de son single L.E.S Artistes, difficile de résister ! Tout à tour chanteuse dans un groupe punk-rock, choriste ou encore auteure pour Lily Allen, à 32 ans, on peut dire que Santa White a déjà donné dans la musique. En 2008, voilà qu’elle débarque, qu’elle se démarque avec son album éponyme. Rock, Electro, Hip-hop, Dub ou Punk, les influences sont multiples et qu’on aime ou qu’on aime pas, le son de la diva de Santogold ne vous laissera pas indifférent.
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