Listen2Fight - Constituée de passionnés de musique (blogueurs, journalistes, artistes...), l’équipe de choc de Listen2Fight déniche les meilleurs poulains tous genre confondus.

Battle #45 Discovery vs Minnaars

mercredi 27 mai 2009

Dans la catégorie« Summer 09 »

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A ma gauche A ma droite
Discovery
avec « Osaka Loop Line »
Minnaars
avec « Are Lovers »
L’été approche à grand pas. Les premiers rayons de soleil débarquent à peine que notre équipe de choc est déjà mobilisée pour vous dénicher les artistes qui pourraient faire le buzz cet été. Ces artistes sur lesquels il faudra compter, ceux qui vous feront danser, ceux qui tourneront sur vos playlists de l’été. On se souvient tous de l’année 2003 lorsque Benjamin Gibbard de Death Cab for Cutie rencontrait Jimmy Tamborello de Dntel pour former The Postal Service, une œuvre unique qui reste dans les annales. En suivant ce même principe de collaboration entre deux artistes et de rencontre entre pop et electro, Discovery est un nouveau groupe issu de la coopération de Rostam Batmanglij (Vampire Weekend) et de Wes Miles (Ra Ra Riot). Et comme pour Postal Service, la sauce prend instantanément. A suivre. L’année 2008 nous avait permis de découvrir sur le devant de la scène les anglais de Foals et leur electro-rock survoltée. Et même si certains ne se sont toujours pas remis de leur excellent premier album Antidotes et de la claque que ces gars là nous avaient foutu en live, il va bien falloir encore attendre quelques mois avant de les retrouver avec de nouveaux morceaux. (Même si peut-être que cette session acoustique faite pour La Blogothèque pourraient vous aider à patienter.) Et pour ne pas être trop désemparé, rien de tel que d’utiliser un bon vieux
« copier/coller ». C’est en effet la recette qu’a trouvé un autre groupe anglais « Minnaars » pour briller. A l’instar de Foals, ils mêlent electro, rock et expérimentalo-noise-underground. C’est dansant, énervé et efficace… à défaut d’être original.
Discovery sur MySpace Minnaars sur MySpace
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Battle #43 Naive New Beaters vs Samuraj Cities

jeudi 14 mai 2009

Dans la catégorie« Attention, ça déménage ! »

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A ma gauche A ma droite
Naive New Beaters
avec « Get Love »
Samuraj Cities
avec « Spoonful Of Talk »
Après s’être affublés de pseudos idiots (EuroBelix, David Boring), après avoir dévalisés la garde-robe de leurs parents, ils ne leur restaient plus qu’à s’inventer une histoire et à se trouver un nom : ce sera Naive New Beaters et ils débarqueront tout droit de la West Coast in USA… Ou pas… Le décor était planté, il leur restait à synchroniser leurs chorégraphies millimétrées et à trouver la manière d’exploiter tout ça sur scène. Aussi fourre-tout que le groupe, leur musique est un mélange d’electro, de hip-hop et de rock. Ils sont totalement déjantés et absolument géniaux. Bien qu’après trois morceaux on ait compris la recette, ils réussissent à maintenir le public en haleine avec leur énergie, leur présence scénique incroyable et surtout avec leurs tubes entêtants, à l’image de ce Get Love. Pour mieux comprendre tout ça, je vous invite à regarder ces quelques vidéos. On n’avait plus connu une telle hype en France depuis Justice. Y’a des groupes comme ça qu’on n’oublie pas. Il y a deux ans, je les avais vu en première partie de leurs compatriotes de I’m From Barcelona. A l’époque, les quatre vikings suédois de Samuraj Cities présentaient leur premier album « Cheap Deluxe » dont se démarquait surtout un fantastique single : Thxa1000000. Deux ans plus tard, alors que tout le monde semble les avoir oubliés, ils sortent un fabuleux deuxième album « Mixed Up Record Collections ». On efface les imperfections du premier album, on y ajoute un côté électronique encore plus prononcé, on ne jette rien et on obtient un concentré de 11 tubes. C’est souvent énervé, parfois crade, pas toujours accessible et quelques fois bien rentre-dedans. Loin de la hype parisienne, ils sortent pourtant un excellent album electro-rock dont personne ne parle et qui mériterait pourtant d’attirer l’attention, aussi bien celle du public que celle des tourneurs européens.
Naive New Beaters sur MySpace Samuraj Cities sur MySpace
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Battle #42 Conor Oberst vs The Little Hands Of Asphalt

samedi 9 mai 2009

Dans la catégorie« Tell Me A Story »

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A ma gauche A ma droite
Conor Oberst
avec « Cape Canaveral »
The Little Hands Of Asphalt
avec « Oslo »
Son talent n’est plus à prouver. Auteur, interprète, compositeur et musicien, Conor Oberst, du haut de ses 29 ans, a déjà un lourd passé musical. En 1998, à 18 ans, il forme le groupe Bright Eyes et il crée son propre label « Saddle Creek ». Depuis, il sort à peu près un album par an. L’année dernière, il décide de mettre Bright Eyes de côté pour se lancer dans une carrière solo. Après un premier album éponyme sorti en août 2008, Conor continue son rythme infernal d’un album par an et vient de sortir Outer South, son deuxième album solo. Ultra-reconnu aux Etats-Unis, il tarde cependant à percer dans nos contrées. Et à l’écoute de ce merveilleux Cape Canaveral, c’est largement immérité. A priori, avec leurs 852 amis et leur ridicule nom à rallonge, les norvégiens de The Little Hands Of Asphalt ne peuvent rien face à Conor Oberst. Ça, c’est pour la théorie, dans la pratique, c’est autre chose. Ils débarquent de nulle part, ou presque, et leur premier album Leap Years n’a rien à envier, ou presque, à ceux de l’ami Conor. Certaines ressemblances sont d’ailleurs frappantes voire troublantes, au niveau des textes, mais aussi des mélodies ou des instruments utilisés (harmonica ou guitares country). Tous les deux ont un sens aigu de la mélodie et de la mélancolie. De leurs compos, on peut en ressortir un peu plus léger ou un peu plus lourd, c’est selon. Mais en tout cas, c’est très joli.
Conor Oberst sur MySpace The Little Hands Of Asphalt sur MySpace
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Battle #41 The XX vs The Big Pink

mercredi 6 mai 2009

Dans la catégorie« Futurs talents de la scène anglaise »

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A ma gauche A ma droite
The XX
avec « Crystalised »
The Big Pink
avec « Velvet »
Jeudi 30 avril. 20h. Bruxelles. Un gros malin (après avoir lu sa review, je pense qu’il s’agisse de Michel) rentre dans une Rotonde quasi-vide et s’exclame « 15 journalistes, 1 gars qui a payé sa place, 2 photographes et 3 gagnants de concours ». C’est vite dit mais il n’a pas tout à fait tort. Et moi, pour une fois, je fais parti des quelques paumés mecs cool à avoir payé leur place (7€ si vous voulez tout savoir). La raison de ma venue : The XX, un quatuor anglais où règne la mixité et qui propose un son electro-pop plutôt plaisant. Et même si sur scène, tout n’est pas encore tout à fait au point, le potentiel est bien là. A suivre et à écouter (notamment la reprise de Teardrops, tube des années 80 de Womack & Womack). Mes vidéos de la soirée, c’est par ici. Quelques minutes plus tard et quelques dizaines de décibels plus forts, arrive sur scène un quatuor tout aussi british et tout aussi peu communicatif : The Big Pink. On quitte la mélancolie électronique des premiers et on la remplace par un bon gros sons bien puissant d’une seule guitare qui te nique les oreilles. Du Shoegazing qu’ils appellent ça. Huit morceaux, c’est court et c’est un peu compliqué pour se faire une idée. Surtout qu’aucun des deux groupes n’a encore d’album à présenter et à défendre. On analysera donc tout ça en termes de potentialité et en se disant qu’ils pourraient avoir de l’avenir. En tout cas, le gang journalistique de Rif-Raf était là, c’est peut-être un signe… ou pas. Les comptes-rendus de leur passage de la vieille à Paris, c’est ici et .
The XX sur MySpace The Big Pink sur MySpace
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