Dans la catégorie« Les Nuits Botanique 2012 #1 Soirée d’ouverture »
A ma gauche
A ma droite
The Ting Tings
avec « Born to die (Lana Del Rey cover) »
Bombay Bicycle Club
avec « Video Games (Lana Del Rey Cover) »
Comme un symbole. Alors que nous sommes de retour pour une série de battles consacrées aux Nuits Botanique 2012, les deux groupes qui s’affrontent aujourd’hui sont déjà montés sur le ring de L2F. On a toujours pris à cœur notre rôle de découvreur de talents, et on est ravi de retrouver les petits groupes qu’on vous proposer d’écouter il y a quelques années, faire aujourd’hui l’ouverture des Nuits. 19 septembre 2008, Battle #2, l’ami Rudi nous proposait d’écouter « That’s Not My Name » de The Ting Tings. 4 ans et un album plus tard, on les retrouve au Cirque Royal et on leur laisse au passage une chance de remonter sur le ring et de se remettre de leur défaite de l’époque face à The Whip. Qui a dit que ce n’était pas gagné ?
Pour cette battle, nous les retrouvons dans une disposition (très) particulière, en acoustique dans les studios de la BBC en reprenant « Born to die » d’une certaine Lana Del Rey.
Quatre ans après nos débuts, on se doute bien que la blogosphère a dû pas mal évoluer (Tiens, mais existe-t-elle encore au moins ?) et on vous avouera qu’on est sans doute un peu largué et dépassé. Mais rassurez-vous, on écoute pas (encore ?) Nolween Leroy ou Matt Pokora. Par contre, on vous avouera aussi que ça fait du bien de recommencer doucement avec des artistes qu’on écoutait déjà (ou pas tant que ça) il y a 4 ans. A l’époque, je vous avais proposé d’écouter en Battle #56 les jeunes anglais de Bombay Bicycle Club et ils s’étaient faits laminer… Pourtant, les voici de retour pour un concert au Chapiteau en ouverture des Nuits Botanique 2012. Seconde chance pour eux aussi. C’est le moment d’écouter et de voter !
En écoute, on les retrouve aussi avec une cover de Lana Del Rey (histoire de vous montrer qu’on est resté dans le coup). C’était également à la BBC Radio et ils reprenaient « Video Games ».
Paul Banks, ce nom ne vous dit peut-être rien ; c’est pourtant le leadeur-auteur-compositeur-guitariste de l’un des groupes phare des années 2000 : Interpol. Et même si force est de constater que mon intérêt pour le groupe ne cesse de décroitre au fil des ans et des albums (dont la quatrième devrait paraître cette année), Interpol reste pour moi un groupe difficilement détrônable. Interpol, c’est aussi le souvenir de deux prestations live inoubliables. C’est comme ça, ça ne s’explique pas, la voix de Paul Banks mêlée à la maitrise musicale du groupe Interpol me procure un effet troublant et très touchant. Alors, quand Paul Banks reprend, réarrange et remix seul à la guitare acoustique « Narc » l’un des meilleurs morceaux du groupe, ça donne pour moi un morceau exceptionnel, un morceau magique, envouté, déchirant et terriblement triste.
Si le nom de Paul Banks ne vous évoquait rien, alors je peux mettre ma main à couper que vous n’avez jamais entendu parler de Julian Plenti. D’ailleurs même si vous êtes familier avec Interpol, il est fort probable que Julian Plenti vous soit parfaitement inconnu. Il s’agit du pseudonyme que Paul Banks utilisait à ses débuts et qu’il reprend aujourd’hui pour nommer son projet solo. Pas de doute, il s’agit bien de la voix, reconnaissable entre mille, de Paul. Au niveau des 11 morceaux qui composent ce premier album qui paraitra dans le courant du mois d’août sur le label Matador Records, ça reste complètement dans la veine d’Interpol, avec néanmoins quelques touches d’expérimentation. A l’instar de la douceur mélodique ce « Skyscraper », cet album Julian Plenti is … Skyscraper comporte de nombreuses et merveilleuses surprises et atteint … des sommets. Paul Banks, Qui es-tu?
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