Parfois, on a de belles surprises en allant consulter la boîte mail de Listen2fight. Non, je ne parle pas des photos que nos fans nous envoient, mais plutôt des découvertes forcées et des coups de marketing auxquelles nous avons droit. Ainsi, y’a pas si longtemps, Julia du webzine culturel Discordance.fr nous envoyait le dossier de presse de Mono in VCF. La bio, les photos, le mp3, bref la totale. Manu lui, il jette ça à la poubelle (il est comme ça Manu!). Moi j’y jette plutôt une oreille. Résultat des courses : si souvent on ne donne pas de suites aux demandes de la part des groupes (et de leurs attachés) pour figurer sur L2F ; sur ce coup là, je suis tombé sous le charme. Bien que ce premier album du groupe américain fût sorti en 2008, j’étais passé à côté et je n’en avais même jamais entendu parler. Comme ça risque d’être aussi votre cas, je vous propose l’écoute de morceau « Key to the House ». Entre ambiance sixties et pop planante, les 11 titres de cet album se révèlent être vachement intéressants.
Pendant ce temps, nous aussi, on fait nos propres découvertes. En préparant une battle précédente, celle qui évoquait « Skyscraper » et le fameux Julian Plenti, l’ami Google m’a directement envoyé vers « Skyscraper on MySpace Music » avec en guise d’aperçu, ces quelques lignes : « Skyscraper est un projet de pop bilingue (français-anglais), où l’on peut retrouver les atmosphères envoûtantes de Radiohead, le petit grain de folie de… » Suspens, Google ne m’en dira pas plus mais c’en était assez pour éveiller ma curiosité… En cliquant, j’entre dans l’univers fuchsia de Benoit, artiste français aux nombreux albums et aux 220 amis au compteur. Ce qu’il fait, seul avec ses instruments et ses machines, est assez impressionnant. Il en ressort un mélange subtil entre pop, folk et électro. Je le contacte, il m’envoie le nécessaire pour faire une battle. C’est ça la magie d’internet. Allez faire un tour sur son site web, vous y retrouverez plein de choses intéressantes : http://www.skyscraper.fr/
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A ma gauche
A ma droite
Paul Banks
avec « Narc »
Julian Plenti
avec « Skyscraper »
Paul Banks, ce nom ne vous dit peut-être rien ; c’est pourtant le leadeur-auteur-compositeur-guitariste de l’un des groupes phare des années 2000 : Interpol. Et même si force est de constater que mon intérêt pour le groupe ne cesse de décroitre au fil des ans et des albums (dont la quatrième devrait paraître cette année), Interpol reste pour moi un groupe difficilement détrônable. Interpol, c’est aussi le souvenir de deux prestations live inoubliables. C’est comme ça, ça ne s’explique pas, la voix de Paul Banks mêlée à la maitrise musicale du groupe Interpol me procure un effet troublant et très touchant. Alors, quand Paul Banks reprend, réarrange et remix seul à la guitare acoustique « Narc » l’un des meilleurs morceaux du groupe, ça donne pour moi un morceau exceptionnel, un morceau magique, envouté, déchirant et terriblement triste.
Si le nom de Paul Banks ne vous évoquait rien, alors je peux mettre ma main à couper que vous n’avez jamais entendu parler de Julian Plenti. D’ailleurs même si vous êtes familier avec Interpol, il est fort probable que Julian Plenti vous soit parfaitement inconnu. Il s’agit du pseudonyme que Paul Banks utilisait à ses débuts et qu’il reprend aujourd’hui pour nommer son projet solo. Pas de doute, il s’agit bien de la voix, reconnaissable entre mille, de Paul. Au niveau des 11 morceaux qui composent ce premier album qui paraitra dans le courant du mois d’août sur le label Matador Records, ça reste complètement dans la veine d’Interpol, avec néanmoins quelques touches d’expérimentation. A l’instar de la douceur mélodique ce « Skyscraper », cet album Julian Plenti is … Skyscraper comporte de nombreuses et merveilleuses surprises et atteint … des sommets. Paul Banks, Qui es-tu?