Listen2Fight - Constituée de passionnés de musique (blogueurs, journalistes, artistes...), l’équipe de choc de Listen2Fight déniche les meilleurs poulains tous genre confondus.

Battle #52 Paul Banks vs Julian Plenti

mercredi 8 juillet 2009

Dans la catégorie« Paul Banks, who are you? »

Vous devez télécharger le plugin Flash Player 8 pour pouvoir participer au combat !

A ma gauche A ma droite
Paul Banks
avec « Narc »
Julian Plenti
avec « Skyscraper »
Paul Banks, ce nom ne vous dit peut-être rien ; c’est pourtant le leadeur-auteur-compositeur-guitariste de l’un des groupes phare des années 2000 : Interpol. Et même si force est de constater que mon intérêt pour le groupe ne cesse de décroitre au fil des ans et des albums (dont la quatrième devrait paraître cette année), Interpol reste pour moi un groupe difficilement détrônable. Interpol, c’est aussi le souvenir de deux prestations live inoubliables. C’est comme ça, ça ne s’explique pas, la voix de Paul Banks mêlée à la maitrise musicale du groupe Interpol me procure un effet troublant et très touchant. Alors, quand Paul Banks reprend, réarrange et remix seul à la guitare acoustique « Narc » l’un des meilleurs morceaux du groupe, ça donne pour moi un morceau exceptionnel, un morceau magique, envouté, déchirant et terriblement triste. Si le nom de Paul Banks ne vous évoquait rien, alors je peux mettre ma main à couper que vous n’avez jamais entendu parler de Julian Plenti. D’ailleurs même si vous êtes familier avec Interpol, il est fort probable que Julian Plenti vous soit parfaitement inconnu. Il s’agit du pseudonyme que Paul Banks utilisait à ses débuts et qu’il reprend aujourd’hui pour nommer son projet solo. Pas de doute, il s’agit bien de la voix, reconnaissable entre mille, de Paul. Au niveau des 11 morceaux qui composent ce premier album qui paraitra dans le courant du mois d’août sur le label Matador Records, ça reste complètement dans la veine d’Interpol, avec néanmoins quelques touches d’expérimentation. A l’instar de la douceur mélodique ce
« Skyscraper », cet album Julian Plenti is … Skyscraper comporte de nombreuses et merveilleuses surprises et atteint … des sommets. Paul Banks, Qui es-tu?
Le site de Paul Banks Le site de Julian Plenti
L’instigateur…

Battle #32 Coeur de Pirate vs Liben

lundi 30 mars 2009

Dans la catégorie« Chanson française »

Vous devez télécharger le plugin Flash Player 8 pour pouvoir participer au combat !

A ma gauche A ma droite
Coeur de Pirate
avec « Comme des enfants »
Liben
avec « Trafalgar Square »
Honneur aux femmes et au Québec avec Cœur de Pirate, de son vrai nom Béatrice Martin, une jeune fille d’à peine 18 ans et déjà bourrée de talent. Si quand vous pensez à chanson française québécoise, vous viennent à l’esprit des noms comme Céline Dion, Garou, Isabelle Boulay ou Natasha Saint-Pierre, laissez tomber vos a priori et oubliez tout ce que vous avez déjà pu écouter. Elle n’est pas comme ça Cœur de Pirate, elle est plutôt à situer comme le penchant féminin et francophone de son compatriote Chris Garneau. En solo, derrière leur piano, tous les deux nous livrent des ballades enjouées, mélodiques et mélancoliques. En France, on n’avait plus entendu ça depuis… heuuuu aidez moi parce que là je ne trouve pas. La découverte n’est pourtant pas récente, Erwan, le découvreur de talent, sur les conseils de Jladisco, l’avait déjà introduite et interviewée il y a quelques mois; de son côté, Marc vient de la chroniquer sur Esprit Critique, et elle ne devrait pas tarder à exploser chez nous. Ce serait amplement mérité. Et même si, (sur)exploités par les bandes FM, des tubes potentiels comme le présent Comme des enfants pourraient très vite devenir lassants ; pour le moment, ce n’est pas encore le cas, alors il suffit simplement d’en profiter… tant qu’il est encore temps… A la rentrée, entre un shooting mode pour Le Vif Week-end, la sortie française de Ryunosuke, quelques concerts de mud flow et une interview rock avec Sylvain Fesson, Vincent Liben, accessoirement leader de mud flow, était fort occupé. Et comme si tout cela n’était pas encore assez, on apprenait à l’époque qu’il se lançait dans un projet solo assez surprenant puisqu’il s’agissait d’un album de chanson française. J’ai beaucoup de respect envers ce gars-là, il m’accompagne depuis mes premiers pas dans l’univers musical. Et bien que je sois souvent admiratif devant ses talents artistiques, je reste néanmoins parfois dérouté et dubitatif devant quelques unes de ses démarches. Ainsi, j’ai laissé quelques mois s’écouler avant de me jeter sur les premiers extraits de Tout va disparaître, son premier album solo. Mes appréhensions étaient nombreuses : un Ryunosuke très moyen, un goût pour la chanson française très peu prononcé, et une certaine rancune/amertume envers les artistes, producteurs et autres labels belges. Et pourtant, c’est peut-être l’état d’esprit du moment, l’admiration pour le personnage, mais je suis tombé complètement sous le charme de cet album, inspiré, mélodique à souhait et porteur de la marque de fabrique : Vincent Liben. Et si, finalement, le futur de la chanson française, il était québécois, suisse, belge mais pas français ?
Coeur de pirate sur MySpace Liben sur MySpace
L’instigateur…